Droit à l’image et liberté individuelle

La banalisation de la vidéosurveillance ou autres systèmes de prise d’images peut avoir des conséquences sur le comportement de chacun. Les citoyens et les entreprises peuvent considérer la chose comme faisant maintenant partie de l’usage courant et en oublier la réglementation, la déontologie, au point d’occasionner certains débordements concernant le droit à l’image dans notre commune.

Il n’est pas rare de voir circuler des photos d’enfants, d’élèves ou d’adultes sur les réseaux sociaux alors que de telles diffusions sont strictement réglementées au sens que les parents même donnent (ou pas) l’autorisation de photographier leurs enfants à l’école. Cette règle, si elle est bien observée et respectée par le personnel qui y est affecté, doit l’être également par les parents, rappelons-le.

D’autre part, nous sommes très étonnés que l’usage de drones à l’occasion de l’open float tub 2016 organisé par le Gardon Forézien, en présence du Maire de la commune et de M. Cinieri, député, ait été toléré par ces derniers. L’utilisation de drone est strictement réglementée, sanctionnée, avec 10 règles d’usage comme « je respecte la vie privée des autres », « je ne diffuse pas mes prises de vues sans l’accord des personnes concernées et n’en fais pas un usage commercial. », « je ne fais pas voler mon drone au dessus de l’espace public en agglomération ».

Un superbe reportage de cette manifestation est en ligne sur la page facebook de video-effect 42 avec des vidéos supplémentaires de survols de zones habitées. La limite de la légalité semble bien franchie. Pouvons-nous tolérer ces pratiques ? Quels moyens pour nos élus ?

Aussi, faisons encore une fois de la prévention, pour que le prétexte de surveillance au travers d’une utilisation abusive de caméras ne nous conduise pas à voler l’intimité et la vie privée de chacun et ne devienne pas, par ce biais, un trouble à l’ordre public.

Les élus de la liste « Avec VOUS, un projet citoyen, social et solidaire »