Un commerce qui meurt, c’est un peu de vie qui s’en va.

Les raisons de la fragilisation du petit commerce sont multiples. La baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, les nouveaux modes de consommation, le dumping des grandes surfaces, les difficultés d’accès des rues commerçantes participent à ce phénomène.

Le rôle d’une municipalité est donc de tout mettre en œuvre pour la conservation de ces lieux où l’on se côtoie et qui participent à maintenir le lien entre les gens.
La situation particulière de notre commune appelle à redoubler d’effort, deux centres existants de part et d’autre du fleuve, d’où notre proposition d’une navette.

Côté St-Just, il faut compenser l’effet généré par le pôle culturel qui a déporté l’axe de vie vers la place Gapiand. Il nous semble indispensable de faire vivre le marché du samedi et de travailler à l’animation de la rue Joannès Beaulieu et des bords de Loire.
Côté St-Rambert, l’attractivité passe par la prise en compte des propositions faites par les commerçants eux-mêmes, tant en ce qui concerne l’animation, la réglementation de la circulation et du stationnement, mais encore l’amélioration de l’éclairage public pour que chacun puisse profiter des commerces en toute quiétude et dans une ambiance agréable.

L’Union des Commerçants et Artisans joue un rôle fédérateur mais c’est la municipalité qui, par sa capacité à mettre en œuvre des actions, peut dynamiser l’économie, pérenniser l’existant et favoriser l’arrivée de nouveaux venus pour diversifier l’offre sur la commune.

De ce point de vue, nous considérons qu’il y a carence du côté de la majorité actuelle et nous ne voudrions pas que nos rues commerçantes se vident peu à peu de ceux qui, à force de faire des propositions et de ne pas être entendus, regardent déjà vers d’autres horizons.

Nous avons interpellé la majorité sur ce sujet et demandé un débat au conseil municipal car le petit commerce structure la vie de la cité.

Les élus de la liste « Avec VOUS, un projet citoyen, social et solidaire »